Les stéréotypes «WOKE» leur déconstruction
Robert Simonnet – Yves de France
Le mouvement «woke» pourfendeur du «racisme structurel» et des «discriminations systémiques» est soupçonné d’actes de déconstruction des stéréotypes de genre. Des présupposés les plus extravagants de l’idéologie du genre, branche du «workisme», postulent que la différence des sexes serait entièrement construite, cette différence serait le produit de la domination masculine mais que «la déconstruction des stéréotypes de genre, dès le plus jeune âge, s’inscrirait dans la politique actuelle avec l’égalité entre les femmes et les hommes».
On y trouve de nombreuses stupidités comme par exemple: l’affirmation franchement délirante «que les stéréotypes de genre commencent à agir avant même l’arrivée d’un bébé et qu’à partir du moment où les parents savent qu’ils attendent une fille ou un garçon, le bébé se trouve déjà formaté dans la tête de ces derniers», (C. Delphy, sociologue). Il apparaîtrait donc souhaitable de sensibiliser et d’éduquer les parents à l’égalité entre les filles et les garçons dès la grossesse, c’est à dire une rééducation in utero.
Le choix des jouets contribue à renforcer le poids des stéréotypes de genre affirment-ils en précisant qu’il appartient aux parents de ne pas céder au conformisme et à sa facilité, en veillant à donner accès à une large gamme de jouets. Non seulement cette politique du «woke» est une ingérence inacceptable dans la liberté de l’éducation, mais repose sur des fondements erronés.
Il faut aussi se souvenir que le terme «woke» qui signifie «être éveillé» en argot afro-américain, est inspiré d’un courant d’idées issu de la sociologie critique. Selon cette approche, le système social dans lequel nous évoluons favoriserait insidieusement certaines ethnies et plus particulièrement l’ethnie «blanche». Celle-ci est pourtant descendante d’une part de la «civilisation gréco-latine», qui possède des caractères propres à la vie intellectuelle (intelligence) et artistique, et d’autre part elle est de «culture judéo-chrétienne», dont les caractères précis sont la morale, le sociétal. Les «woke» prétendent, eux, que cette ethnie blanche est à l’origine des disparités sociales dans le monde. Les inégalités, en matière d’accès au logement, à l’emploi et à l’éducation trouveraient leur explication dans une ségrégation raciale de la part des blancs. Le problème est que les «woke» passent sous silence le niveau de l’intelligence des différentes ethnies. Drôle de manière de raisonner que celle de rejeter ce qu’on ne peut pas comprendre.
Heureusement que la science vient corroborer ce que constate le bon sens. De nombreuses études ont prouvé que le fait que les garçons et les filles ne s’intéressent pas aux mêmes jouets est un invariant de l’humanité aux sources biologiques et non pas une construction sociale (Archives of Sexual Behaviour 2021 – 75 enquêtes). Ces préférences reposent sur des différences biologiques qui donnent aux garçons plus d’aptitude à la rotation mentale et d’intérêt pour l’espace, lié à «l’intelligence pratique ou concrète», tandis que les filles s’intéressent plus aux visages et ont une meilleure motricité fine avec une liaison plus affirmée avec «l’intelligence verbale». Les adeptes du «woke» confondent donc la cause et l’effet. Ce n’est pas parce que les enfants sont soumis aux stéréotypes de genre qu’ils jouent avec des jouets différents, mais parce qu’ils sont différents qu’ils se tournent vers des activités différentes.
Il faut encourager le développement de l’intelligence ou QI, grâce à un système éducatif de qualité, afin de permettre à chacun de s’épanouir lui-même grâce à ses propres efforts. Mais les «wokes» sont-ils prêts à adopter une attitude constructive et reconnaître que les différences de sexe ne sont pas construites mais sont naturelles, avec des QI qui peuvent être différents.