et les facteurs de groupes spécifiques par la tendance expérimentale analytique essayiste de Raymond Bonnardel

par Robert Simonnet

Le professeur Bonnardel à remplacé, en 1958, J.M. Lahy (1872-1943), au sein du Conseil d’Administration des EAP, comme il était de coutume dans cette Entreprise de disposer d’un scientifique de la profession pour satisfaire à la déontologie.

Il fut continuellement intéressé par la gestion des EAP et la diffusion des tests à travers le monde. A la retraite, il tenait à ce que nous nous déplacions deux à trois fois par an pour déjeuner ensemble et faire le point sur la situation de la Société.

Toujours intellectuellement intéressé par les sujets scientifiques, il lisait beaucoup et recevait de nombreuses revues. Les sujets de conversations étaient sans limite et il lui tenait à cœur de savoir que les EAP vérifiaient systématiquement et statistiquement toutes les modifications des tests résultant du progrès des technologies

Ayant contrôlé la fabrication de chacun de ses tests depuis l’origine de ceux-ci, il avait une grande connaissance de la qualité des productions des EAP et n’était pas sans une certaine admiration sur le fonctionnement de celle-ci, menée par une femme, Denise Simonnet-Guyot, qui, au décès de son père, avait su et réussi à en reprendre les rênes. Elle racontait que lors des réunions de travail à l’INETOP, le professeur Bonnardel n’hésitait pas à lui demander des conseils pour certaines des réalisations qu’il devait exécuter. Il faut bien dire, qu’à cette époque, avoir la chance de connaître une femme, chef d’entreprise, qui avait une notoriété mondiale dans sa spécialité, était tout à fait exceptionnel..

Sa formation, docteur ès Sciences, docteur en médecine, psychologue, psychotechnicien, peut, à elle seule, résumer son comportement, et laisser entrevoir que de celui-ci ‘scientifique’ pouvait être le corollaire, de l’exposé de C.B. Frisby, mais d’où découleraient d’autres comportements significatifs qu’il faut clarifier.

Si la psychologie explicite est un corps de connaissances comme par exemple les mathématiques ou une autre science, on ne devient un psychologue qu’en assimilant en psychologie ou en mathématique la forme et le fond, les méthodes et le contenu. Mais si étudier les mathématiques ne donnera jamais l’esprit mathématique à celui qui en est dépourvu, c’est-à-dire comprendre d’emblée les choses mathématiques par une capacité naturelle de percevoir et comprendre des indices infimes sans passer par un raisonnement autre que celui de l’intuition, il en sera de même pour devenir psychologue où il faut posséder une certaine subtilité pour ressentir les situations.

L’analyse factorielle appliquée aux tests fait partie du domaine de la psychométrie « expérimentale structurale » (intercorrélations entre les tests pour découvrir des facteurs). Cette tendance s’oppose à la tendance « expérimentale analytique » (corrélations entre tests et réussite professionnelle). Celle-ci sera dénommée « tendance analytique dogmatique » (confirmation de l’idée sur la nature de l’aptitude mesurée), ou « tendance analytique essayiste » (élaboration d’un test évaluant l’idée de l’aptitude mesurée. Bonnardel utilisera lors de ses recherches la « tendance analytique essayiste » Celle-ci impliquait l’emploi systématique de son expérience scientifique où, par sa triple formation de médecin, de scientifique, de psychologue, elle lui permettait la mise en jeu de tout un arsenal de techniques liées à la réalisation de l’expérience, de son enregistrement et d’en quantifier les résultats afin de les traiter, puis de les valider.

Il est intéressant de noter que toutes les méthodes expérimentales des sciences physiques emploient systématiquement les expériences comme moyen de progression scientifique, c’est à dire de progression dans la connaissance. Expérimenter pour connaitre, connaitre pour comprendre, comprendre pour savoir, savoir pour réfléchir.

La psychologie, comme les autres sciences, n’est pas qu’un ensemble de connaissances, elle participe à l’action et comme, par exemple, à côté de l’ensemble des connaissances en mathématiques théoriques, se trouve les mathématiques appliquées, il en est de même pour la psychologie.

Lors de ses recherches Bonnardel utilisa plus particulièrement la psychologie différentielle qui étudie la façon dont la loi établie en psychologie générale est valable pour toute l’espèce (ex : lois de fonctionnement de l’esprit humain) et se différencie au niveau de certains grands facteurs (ex : le sexe) et au niveau des individus (utilisation des statistiques).

Utilisant les subtilités de ses connaissances en psychologie, auxquelles venaient s’ajouter les rigueurs de ses connaissances en physique, tout en tenant compte de la complexité de l’être humain par ses connaissances en médecine, Bonnardel, doté d’une imagination créatrice dans le domaine de la psychométrie (tests) et d’une compréhension innovatrice (invention) dans le domaine conceptuel, crée la « Batterie Factorielle Standard ». En outre, il disposait d’une aptitude peu commune, celle de pouvoir lire les chiffres d’un bilan psychométrique, comme un juriste lit les textes du compte-rendu d’un jugement pénal.

A la sortie de la guerre 1939-1945, il est sollicité par les Usines Peugeot à Sochaux pour créer un laboratoire de psychotechnique, qui va lui servir de laboratoire d’expérimentation. Les populations d’étude de cette usine varient entre plusieurs centaines et plusieurs milliers de personnes, c’est donc une tâche longue et enrichissante qui l’attend.

Mathématicien de formation il connait toutes les réalisations des psychologues internationaux et possède toutes les connaissances et compétences pour appliquer leurs nouvelles méthodes statistiques.

Se référant à ce qui constituait à l’époque un important progrès théorique, « l’analyse factorielle » appliquée aux tests, il s’inspire d’abord de la « méthode bifactorielle » de Spearman qui avait démontré que si dans une matrice de corrélations, toute les différences tétrades (groupes d’une matrice de corrélation) sont nulles, la matrice peut être entièrement expliquée par l’existence d’un facteur (g) général commun à tous les tests et de facteurs spécifiques liés à chaque test. Puis il compare cette « méthode bifactorielle » de Spearman à la « méthode trifactorielle » de Holzinger qui prétendait que la matrice pouvait être expliquée par trois niveaux de facteurs : un facteur général commun à tous les tests et des facteurs spécifiques propres à chaque test. Il complète ses recherches en arrivant à une même conclusion avec la « méthode multifactorielle » de Thurstone, qui stipule que la matrice peut être interprétée à l’aide de plusieurs facteurs communs (V-N-S-P-Q), et un facteur général (G).

Cette dernière méthode avait soulevé beaucoup d’espoirs, mais il eut fallu engager une étude sur plusieurs milliers d’individus en leurs faisant passer tous les tests possibles, ce qui n’a jamais été fait et, de plus, une matrice des intercorrélations entre les exigences d’un travail et les facteurs n’a jamais existée. Si un facteur doit, pour être valide, mesurer ce qu’il est censé mesurer, il doit aussi être fidèle, homogène et sensible.

Cette réalité n’étant pas satisfaisante en ce qui concernait le diagnostic qui aurait du être obtenu à partir de la conception d’un critère donné, pour pouvoir émettre un pronostic de réussite valide en rapport avec les exigences d’une activité précise, Bonnardel s’orienta alors vers la «méthode multifactorielle et les facteurs de groupes spécifiques par la tendance expérimentale analytique essayiste ».

D’une part, si la « tendance expérimentale structurale » restait pratique puisqu’on étudiait les corrélations entre tests, afin de découvrir les « facteurs » qui seraient responsables de ces intercorrélations, il s’agissait malgré tout d’une « tendance analytique dogmatique ». La « tendance expérimentale analytique essayiste » qui cherche à évaluer des potentialités à partir des aptitudes en liaison avec un critère global (cotation professionnelle) est beaucoup plus pertinente. L’idée étant qu’avec ces facteurs, il était possible de créer des tests permettant de mesurer les potentialités d’un individu correspondant à une aptitude donnée.

D’autre part, si la « tendance expérimentale structurale » constituait un important progrès théorique, à charge contraignante qu’elle utilisait un vocabulaire imprécis (raisonnement, attention, intelligence), l’obtention de facteurs dénommés arbitrairement par une lettre (G, V, S, P, Q) compliquait la tâche du psychologue. Bonnardel constata que pour qu’un système théorique reste cohérent il fallait être capable de faire l’analyse du travail en termes d’exigences correspondant aux différents facteurs. Si ces analyses factorielles permettaient de faire progresser la connaissance sur un plan théorique, elles ne le permettaient pas sur un plan concret qui était celui du psychotechnicien.

La « tendance expérimentale analytique essayiste  » a permis la recherche de tests répondant le plus fidèlement possible aux conditions d’une discipline scientifique : les épreuves sont spécifiques (esprit d’analyse) parfaitement stabilisées et impersonnelles dans leur correction et cotation (psychométrie), comme par exemple le test d’intelligence mécanique (BOD).

Avec la « tendance expérimentale analytique essayiste  »  le choix d’un test est plus une simulation clairement discernable de ce qui est souhaité mesurer, comme par exemple le test du « tourneur (TOT) ». Ce qui est souhaité être mesuré est donc une donnée pratique, concrète, tombant sous le sens commun. Encore fallait-il qu’il n’existe aucune correspondance de forme entre le test et le métier.

Avec la « tendance expérimentale analytique essayiste » la création d’un test débouche sur une épreuve construite théoriquement pour maximiser sa saturation dans un facteur découvert par l’analyse factorielle, comme par exemple, le test des « disques (BOD) » (intelligence mécanique) qui n’est plus représentatif de ce qui est discernable. Ce test remplacera le test « d’aptitudes mécaniques (WG) » (objets usuels), comme le test « oméga (OMB) remplacera le « tourneur (TOT) » parce que l’auteur privilégie l’idée (conceptualisation) par rapport à la réalité objective qui favorise, par la correspondance, tout individu exerçant le métier en question.

Pronostiquer une réussite en mettant en évidence une disposition naturelle (aptitudes ou capacité) à apprendre à faire quelque chose, ou à le faire d’une certaine façon, c’est le résultat obtenu par Bonnardel avec sa « Batterie Factorielle Standard » en pronostiquant, chez les personnes, des potentialités avec ses tests, sans liaison évidente avec les exigences de la tâche à réaliser ou à apprendre.

Cette « Batterie Factorielle Standard » se compose de deux parties, la première est réservée au niveau ouvrier et employé, elle donne lieu à quatre notations, la seconde est réservée aux cadres, ingénieurs et collaborateurs, elle donne lieu à six notations.

Une batterie spécifique dite de « sécurité », concernant la prévention psychotechnique des accidents sera ultérieurement composée avec des tests de la première partie.

La « Batterie Factorielle Standard » de Bonnardel

En mettant au point cette ‘batterie de tests’ à partir de l’ensemble des recherches antérieures de l’auteur, il a été imposé de donner un instrument permettant d’évaluer le mieux possible les capacités accessibles aux épreuves psychométriques les plus importantes, tant pour l’orientation des jeunes que pour la promotion et l’emploi le plus rationnel des hommes. Les travaux dans les établissements scolaires et dans l’industrie permirent d’établir des techniques utilisables pour les niveaux les plus divers de l’illettré, de l’ouvrier étranger ignorant la langue française, aux ingénieurs et aux cadres, en passant par la maitrise, les techniciens, les employés de bureau. Il fut établi deux catégories d’examen dont tous les éléments sont rassemblés ci-dessous.

Examen A : (durée moyenne 2 h 30) : Tâches manuelles et techniques.  Cet examen est uniquement composé de tests de performances (Y et Z)

IPO………….Intelligence pratiques au niveau ouvrier

D…………….Dextérité, rapidité manuelle.

P……………..Précision dans le maniement des mécanismes et soin dans le travail.

R……………..Vigilance, rapidité et exactitude de réactions

Chacune de ces notes est établie à partir de plusieurs épreuves afin d’éliminer le plus possible, d’une part le facteur spécifique à chacune d’entre elles et, d’autre part, les fluctuations de l’examiné. La durée de chaque épreuve est réduite dans toute la mesure compatible avec l’obtention de résultats suffisamment stables.

NOTE I.P.O ; Intelligence pratique, établie sur le résultat de 6 tests de performance (durée moyenne : 35 minutes) ; tests : BOD, B31/32, B22, B43, B101.

     BOD              B3132               B22               B43              B101            DTB

NOTE D : Dextérité, établie avec 4 tests de performance

(Ecrous, Boulons, Tiges, Chevilles) (Durée moyenne : 5 minutes 30) : test : DTB.

NOTE P :Précision, établie avec 3 tests de performance (durée totale moyenne : 25 minutes) : test OMEGA (OMB), SINUSOIDE (SNB), DOUBLE LABYRINTHE (B19).        

        OMB                  SNB                B19

NOTE R : Vigilance et Réactions, établie avec 2 tests de performance (durée totale moyenne 1 heure) : DOUBLE LABYRINTHE (B19), REACTIONS COMPLEXES (RCB) puis (BRCX).

Cette dernière partie de l’examen A (NOTE R) peut être réservée aux postes comportant des risques ; surveillance d’opérations, conduite de véhicules, de ponts-roulants, d’engins de levage, appelé ‘POSTE DE SECURITE’.

B19                      RCB                         BRCX        

Toutes les NOTES sont obtenues au moyen de barèmes, à partir des résultats bruts dans les épreuves. Elles ont été standardisées sur une large population industrielle dans une échelle sur une moyenne égale à 10, chaque point de part et d’autre de cette moyenne correspondant à ¼ d’écart-type (tétronage).

Il est préconisé que tout candidat se présentant à l’embauche comme ouvrier, obtenant dans cet examen une NOTE IPO supérieure à 13 (note supérieure à 1 écart-type à la moyenne) et les autres notes étant supérieures à la moyenne 10, passe immédiatement l’examen B, afin d’établir, dès l’embauche, ses possibilités de perfectionnement et de promotion.

EXAMEN B : (Durée moyenne 4 h 30) : Niveaux ingénieurs et cadres

Ce deuxième examen (B) concerne tous les jeunes en cours d’orientation professionnelle ainsi que toutes les catégories de personnel, y compris les ingénieurs et les cadres. Il a été établi pour permettre d’estimer un très large éventail de capacités.

P.I…….Potentiel intellectuel, correspondant à la notion des facteurs ‘g’ de SPEARMAN, et ‘G’ de THURSTONE, et ‘Raisonnement’ de Guilford

V……..Connaissance de la langue française et compréhension verbale.

I.P.C….Intelligence concrète (pratique) au niveau collaborateur

C.P.M…Célérité perceptive et mentale groupant les facteurs ‘P’ de THURSTONE, et ‘P’ et ‘Q’ de la BGA (travaux routiniers de bureau)

CA……Calcul, rapidité dans la résolution d’opérations arithmétiques et de problèmes 

OR……Orthographe.

NOTE P.I. : potentiel intellectuel, établie au moyen de 3 tests différents comportant chacun des séries d’item de difficultés progressives (durée totale : 1 h 10) : tests B53, BV9, BLS4

L’expérience a montré que pour une meilleure estimation au moyen de tels tests de puissance – surtout pour les niveaux les plus élevés – il était préférable d’établir la note en ne considérant que les deux résultats les meilleurs (note A obtenue sur les barèmes de cotation), afin d’éviter dans certains cas l’influence sur la note P.I. d’une défaillance éventuelle du candidat à un moment donné dans un des tests de cette nature.

A noter aussi que la compréhension de test BLS4 peut être difficile pour les niveaux relativement faibles. Il est préférable de ne l’utiliser que pour les candidats d’un niveau supérieur.

NOTE V : compréhension verbale, établie au moyen de 3 tests différents (durée totale : 40’) : tests : BV8, BV50 (ou test parallèle BV51), BV16.

NOTE I.P.C. : intelligence concrète, établie avec 4 tests de performance (les seules dans cette catégorie (niveaux ‘collaborateur’) (durée totale moyenne : 30’) : tests : B22, B43, B101, B20.

NOTE C.P.M : Célérité mentale, établie au moyen de 5 tests différents. (Ce sont des tests où interviennent essentiellement à la fois la rapidité et la précision dans des tâches intellectuellement simples) (Durée totale : 19’) : tests BV4, BG3 (ou BG9), BG10, B2C, BCV.

Cinq tests sont utilisés pour cette note C.P.M. étant données les fluctuations parfois assez importantes des sujets dans de telles catégories d’épreuves. Ici on recherche un rendement moyen.

NOTE CA : Résolution de problèmes, établie avec 3 tests (Durée totale : 134) :

Tests : BAD15, BMU16, BPB17.

NOTE OR : Orthographe, établie avec 2 tests (Durée totale 25’) : Tests : BOR18, BOR19.

Toutes ces notes sont obtenues au moyen de barèmes à partir des résultats bruts dans les diverses épreuves.

Etant donné que, d’une part, en vue de leur utilisation pratique, ces notes doivent s’appliquer à des sujets très divers par leur formation et permettre de les comparer, et que, d’autre part, il est difficile d’admettre que les capacités de l’ensemble des sujets des divers groupes se répartissent de façon gaussienne, cela du seul fait de l’influence des écarts dus aux différences de scolarité de base dans ces divers groupes, la solution la plus simple est l’utilisation d’un étalonnage de notes allant de 1 à 20 en les répartissant de façon que l’écart quartile des différents groupes se rapproche le plus possible de 2 et les médianes des groupes extrêmes s’axant sur 13 pour le groupe d’ingénieurs et 4 pour un groupe important de candidats apprentis.

Cette solution s’est montrée particulièrement satisfaisante du point de vue pratique, en particulier pour l’utilisation compréhensive de telles notations par les enseignants et les directions du personnel dans les entreprises.

Les études concernant l’élaboration et la validation de cette ‘Batterie Factorielle Standard’ furent réalisées sur une population de plus de 100 000 personnes, de l’Entreprise d’automobile Peugeot de Sochaux.

Les caractéristiques individuelles.

L’individu est caractérisé par trois sous-systèmes : la sphère cognitive, la sphère affective et la sphère conative ou évaluative. Ces systèmes sont en interaction avec les fonctions précises les processus des activités de la personne.

La sphère cognitive est la seule étudiée par Bonnardel. Elle est liée au niveau des aptitudes de la personne dans les dimensions qui sont les plus importantes pour la réussite professionnelle dans les domaines cognitif et psychomoteur (profil factoriel d’aptitudes).

La sphère affective, en relation avec les troubles de la personnalité pouvant entrainer des difficultés d’adaptation à la formation ou à l’emploi, n’a pas été étudié par Bonnardel, elle le sera par la suite par un psychologue, Jacques Brémond de même formation que lui, médecin et mathématicien, qui s’est appuyé sur les études de Bonnardel pour donner à ses diagnostics et ses pronostics, dans cette sphère, la même validité statistique que celle de son maître à penser.

La sphère évaluative (ou conative) qui examine, la motivation, les intérêts, la volonté, est en relation avec des critères de satisfaction dans le travail, n’a pas été étudié par Bonnardel, elle le sera ultérieurement par F. Aubret (motivation à l’action et besoin de réussite) et plus particulièrement avec la typologie de Holland (R pratique, I scientifique, A artistique, S social, E entrepreneurial, C conventionnel), étudiée par Jean-Blaise Dupont et Francis Gendre.