Robert Simonnet
1 – Intelligence et sphère cognitive
2- Quelques psychologues, auteurs de ces évaluations scientifiques
3- Les deux mode d’évaluation et de cotation de l’intelligence : PI et QI
4 – La sphère cognitive
5 – La sphère affective
6 – La sphère conative
7 – La langue française et l’intelligence
8–Les concepts d’intelligence: le QI et le Pi ..Prépondérance
9 – Les mots et la sexologie
10 – Les écrans et piratage cérébral.
11 – L’efficience intellectuelle et l’école
12 – Les verbes, leurs conjugaisons et le participe passé
13 – Répartition par département
14 – Différences raciales
1 – Intelligence et sphère cognitive
Puisque l’intelligence est, en général, une disposition à trouver par le raisonnement la compréhension d’un phénomène naturel, elle fait partie, chez l’être humain, à ce qui est appelé la « sphère cognitive », comme le tempérament, lié à la personnalité, fait partie de ce qui est dénommé la « sphère affective » et les intérêts, liés à l’attrait pour quelque chose, à la « sphère conative ».
Toutes les recherches scientifiques réalisées dans plusieurs pays ont démontrées que les origines des capacités cognitives, c’est-à-dire l’intelligence, ont comme origines l’innée par l’héritage familial (père/mère) (70 à 80%), et l’acquis ((20 à 30%), obtenu pendant l’enfance et l’adolescence. Le consensus scientifique existe aussi sur une impossible augmentation de l’intelligence à l’âge adulte, si ce n’est un perfectionnement acquis par une éventuelle « culture générale ».
Bien que parfaitement correcte du point de vue scientifique, cette affirmation devenait inévitablement l’un des grands tabous de notre époque : « les différences intellectuelles entre groupes de population ».
2 – Quelques psychologues, auteurs de ces évaluations scientifiques
Charles SPEARMAN (1863-1945) ayant élaboré une méthode statistique, « l’analyse factorielle », permettant de dégager des facteurs communs à des variables observées. Cette méthode lui a permis de postuler un facteur unique, le facteur « g » (pour général) qui sous-tendrait les performances à des tâches intellectuelles diverses. Ses travaux sur l’analyse factorielle, appliquée à l’étude des capacités intellectuelles tendent à expliquer l’intelligence par l’existence d’un seul facteur général, lié à la sphère cognitive, Dans le langage des praticiens, le terme « analyse factorielle » désigne une famille de méthodes de « l’analyse des données », dont fait partie « l’analyse en composantes principales ».
Louis-Léon THURSTONE (1887-1955), évoque quant à lui une explication multifactorielle. Il a ainsi identifié six facteurs d’habiletés cognitives spécifiques (G V N S P Q) : facteur G (Raisonnement), facteur V (Verbale), facteur N (Numérique), S (Spatial), facteur P (Perceptif), Q (Routine) et a développé une ‘batterie de tests’ pour les mesurer. Les facteurs G, V, N, liés à la sphère cognitive, les autres S, P, Q, étant plus liés , de manière peu scientifique aux sphères affective et conative.
La notion du facteur « g » mise en évidence par SPEARMAN comme celle du facteur «G » de THURSTONE, pour évaluer l’intelligence après 18 ans, c’est-à-dire à l’âge adulte ont évoluées grâce aux moyens technologiques permettant l’élaboration de modèles précis qui concilient les deux théories des facteurs « g » et « G ». Ces études considèrent que le facteur « g » et facteur « G » sont présent dans le « QI standard » à différents degrés du développement final. L’un des modèles psychométriques les plus utilisé suggère que le « QI standard » est représenté par le facteur ‘g’, mais que certaines habiletés cognitives spécifiques corrèlent. SPEARMAN ayant élaboré une méthode statistique, « l’analyse factorielle », permettant de dégager des facteurs communs à des variables observées..
John RAVEN, psychologue anglais, (1902-1970) est à l’origine d’un test d’évaluation de l’intelligence, le « Progressive Matrice », qui est devenu le test le plus utilisé au monde. Il avait été conçu comme un instrument d’utilisation aisée, spécialement bien charpenté au plan théorique et très simple d’interprétation, mesurant aussi le facteur « g » de SPEARMAN, et le « QI standard » de WECHSLER , ainsi que le « PI – potentiel intellectuel » de BONNARDEL qui évalue les capacités déductive et inductive ou encore une aptitude à extraire de données confuses, leurs significations.
Raymond BONNARDEL (1901-1988), scientifique et psychologue français, reprenant en main l’ensemble des problèmes d’affectation du personnel d’une des grandes entreprises françaises (Usines Peugeot à Sochaux) à partir des études de SPEARMAN et de THURSTONE, avec Gaston GUYOT ingénieur devenu psychologue (1879-1943), avait présenté une série de techniques psychologiques dans la section de Biologie du Palais de la découverte de Paris en 1936. Il reprit plus particulièrement les questions relatives aux embauches au moyen de techniques personnelles qu’il mit progressivement au point, en contact permanent avec les milieux professionnels. Au cours des années plus de 100 000 examens d’embauche sont à l’origine de la « Batterie Factorielle Standard (BFS) ».
La création par Bonnardel de la « Batterie Factorielle Standard » se composant de deux parties, la première réservée au niveau ‘ouvriers et employés’, donne lieu à quatre notations, la seconde est réservée aux ‘cadres, ingénieurs et collaborateurs’, donne lieu à six notations. Parmi celles-ci une ‘note’ sur l’intelligence dénommée « Potentiel Intellectuel » (PI) évalue l’intelligence à partir de plusieurs tests spécifiques parfaitement corrélée statistiquement à tous les critères la mettant en jeu scientifiquement, comme le ferait le QI. A noter qu’aujourd’hui les individus dont le QI est supérieur à 130 points sont dénommés par le terme « haut potentiel intellectuel » (HPI).
3 – Les deux modes d’évaluation et de cotation de l’intelligence : PI et QI
A l’origine de la ‘Psychologie Appliquée’ appelée par la suite ‘Psychotechnique’ devenue enfin la ‘Psychométrie’, un psychologue Français, Alfred BINET (1857–1911) aidé par son ami le médecin SIMON, voulait fournir une évaluation quantitative standardisée de l’intelligence humaine avec une batterie de tests manipulables, rassemblés dans une petite mallette, qu’il avait conçu et validé : l’«Echelle Métrique d’Intelligence » (NEMI). Celle-ci donnait pour les enfants et les adolescents avant l’âge adulte (environ 18 ans) une évaluation, étudiée et validée scientifiquement, sous la forme d’un Quotient Intellectuel (QI) qui est un quotient calculé en comparant l’âge réel (chronologique) de l’enfant à son âge mental. Le QI égale le rapport entre l’âge mental et l’âge chronologique, multiplié par 100. Ainsi, un enfant de 10 ans obtenant un âge mental de 12 ans obtient un QI de : (12 / 10) × 100 = 120. Conçu pour détecter et aider les enfants en difficulté. Ce test ne permettant pas l’évaluation d’un QI chez les adultes, fut dénommé « QI classique ». L’objectif de cette étude avait été de faciliter l’investigation des causes génétiques et environnementales et héréditaire (l’inné et l’acquis) de l’arriération mentale. Il est intéressant de noter, d’ailleurs, que l’Echelle Métrique de l’Intelligence (NEMI), de BiINET / SIMON prenait également pour point de départ l’étude différentielle de l’arriération mentale par rapport à la normalité.
Une nouvelle batterie de tests manipulables, rassemblés dans une petite mallette, du genre de la NEMI voit le jour aux USA ; la WAIS (Échelle d’intelligence pour adultes) qui selon l’auteur David Wechsler est un test conçu pour mesurer l’intelligence des adultes. Ce test conçu et validé par américain d’origine allemande David WECHSLER (1896- 1981) qui avait obtenu une bourse de deux ans pour étudier
en France, à Paris, où il travailla avec Henri PIERON et d’autres psychologues Français, de retour aux USA en 1922, conçoit avec le psychologue William STERN (1871–1938) une interprétation nouvelle d’un QI pour adulte qui deviendra le « QI standard » calculé de manière différente. Ce calcul correspond au rang auquel se situe une personne par rapport à une population représentée par une loi normale (courbe de Gauss). Toutes les épreuves de la batterie du test ont été utilisées pour ce type d’étalonnage. La WAIS est donc étalonné lors de sa conception pour que les résultats suivent une courbe de Gauss.
L’étalonnage est donc immuable par construction, comme la moyenne, l’écart type et la distribution qui sont dissociées des contraintes qui pourraient introduire des informations nouvelles, C’est donc à partir de cette nouvelle courbe de Gauss qu’est étalonné le test WAIS…
Tous les tests de ce type ont une moyenne à 100 et un écart-type de 15 « QI standards », (voir la courbe ci-contre). L’écart type de 15 précise que 68% de la population est situé à 1 écart type de la moyenne et les 95% se trouvent situés entre 2 écart-types.
Si bizarre que cela puisse paraître le terme de « QI » c’est-à-dire la notion de quotient a été conservée, mais les calculs pour aboutir à ce quotient ne reposent plus sur le résultat d’une division. Ce pourrait être pour des raisons historiques, et non mathématiques que le terme de quotient intellectuel (QI) ait été conservé, mais le véritable motif pourrait être une incontestable paresse intellectuelle limitant la recherche d’un terme plus judicieux comme celui par exemple de « Potentiel Intellectuel (PI) » de Bonnardel.
Afin de mieux comprendre les différences de quotient intellectuel moyen (QI), il est bon de comparer des différences entre des groupes de population observées depuis de nombreuses années. La figure de droite schématise la différence entre deux populations.
Le QI mondial est à peu près de 85 « Etude parue dans le livre ‘The Bell Curve’»
La principale critique du QI est fondée sur l’égalitarisme révolutionnaire, qui n’a jamais été validée scientifiquement « Tous les enfants sont égaux, notamment en intelligence », ce serait le milieu socioculturel qui créerait des inégalités, donc il faut soustraire le plus possible l’enfant à sa famille dès l’âge de 3 ans, même si l’enfant, pour se développer, à besoin ‘une sécurité affective maternelle, et d’un glacis intellectuel plutôt paternel.
La tendance serait aujourd’hui une invitation à fuir le mensonge officiel qui vide les mots de leur sens et nie les évidences. La preuve c’est que jusqu’en 1960 le Qi n’a cessé d’augmenter dans la population selon l’effet de Flynn (du nom de son concepteur), Or depuis 1980 le QI diminue dans les pays les plus développés, même si d’autres facteurs peuvent, rarement mais occasionnellement en être la cause :
– L’appauvrissement de la langue : Diminution du vocabulaire d’où perte des subtilités de la langue qui permettent d’élaborer et de formuler une pensée complexe.
– La disparition des temps qui donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps
– La généralisation du tutoiement, disparition des majuscules et de la ponctuation.
sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.
Moins de mots et moins de verbes conjugués, c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.
Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions. Sans mots pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible. Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.
L’histoire est riche d’exemples qui ont relaté comment les dictatures qui entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots. Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Il n’y a pas de pensée sans mots. Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu? Il faut absolument faire parler, lire et écrire les enfants, les élèves, les étudiants, mais aussi enseigner et faire pratiquer la langue dans ses formes les plus variées, même si elle leur semble compliquée. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.
4 – LA SPHÈRE COGNITIVE.
Si la « culture » représente la somme de connaissances qui élève l’homme moralement et intellectuellement, la « civilisation », représente les caractéristiques d’une société dite évoluée. Parmi ces caractéristiques l’homme est à l’origine des révolutions industrielles; la première étant le charbon et les moyens de transport, la deuxième celle de l’électricité, la troisième celle d’internet qui a imprégné, par sa nouvelle technologie des algorithmes et l’Intelligence Artificielle (IA), la pensée de l’ingénieur devenu psychologue Robert SIMONNET, auteur de la « Batterie Psycho Informatique » (BPI), qui exploite les trois systèmes de discernement dénommés « sphère » par l’auteur ; les sphères cognitive ; affective et conative. Publication OCTAMUS « Capacités humaines et intelligence artificielle »
La sphère cognitive, est liée à l’intelligence logique qui est une capacité d’un être humain de faire des choix en se servant de son intelligence qui active ses trois supports de raisonnement, abstrait, verbal et concret (ou pratique), dans trois domaines d’activités différentes, déductif, inductif, analogique.
La «sphère cognitive» utilise les travaux du professeur BONNARDEL sur l’intelligence, qui s’appuient principalement sur la lecture pour connaître et s’instruire (c.à.d. avoir conscience de la chose), puis pour comprendre (c.à.d. saisir le sens), et enfin pour savoir (c.à.d. être pleinement conscient), et si besoin pour pouvoir concentrer son esprit ou sa pensée (c.à.d. réfléchir).
5 – LA SPHÈRE AFFECTIVE.
La « sphère affective » utilise les travaux du psychologue Jacques BREMOND (1927-2014) docteur en médecine, licencié ès lettres qui a validé scientifiquement d’importants travaux sur la personnalité des personnes
Les Interprétations psychologiques sont les suivantes ; La personnalité : qui correspond à son caractère propre et réel qui est invariable et reste le même pendant toute la durée de sa vie, ainsi que son tempérament qui est sa tendance dominante, enfin son comportement qui est sa façon d’agir. Chaque personne peut avoir une composante majoritaire et une ou deux autres complémentaires.
Le plus significatif dans cette évaluation serait de trouver les caractéristiques d’une immaturité affective qui supposerait une intolérance à la frustration lors de la privation lors d’une éventuelle satisfaction espérée, avec une tendance au narcissique qui se caractérise par une préoccupation uniquement de sa personne auquel s’ajoute un refus de voir ses propres erreurs et un sentiment d’orgueil lié à sa valeur personnelle.
A partir d’autres troubles du comportement, il est possible de découvrir des risques de, réceptivité aux stress (RRS), de fatigabilité excessive (RFE), d’altération de l’efficience au travail (RAET), de réaction irrationnelle (RRI), d’altération du fonctionnement social (RAFS), d’instabilité émotionnelle (RIE), de capacité d’attention faible (RCAF), d’altération des relations interpersonnelles (RAI), de coupure avec les autres (RCA), de difficulté de remise en cause personnelle (RDCP), de coupure avec la vérité (RCV5
6 – LA SPHÈRE CONATIVE.
La « sphère conative » repose sur les recherches du psychologue canadien John HOLLANDE (1919-2008) qui a conçu et validé son travail sur les typologies psychologiques qui sont rapport avec les intérêts professionnelles de chaque personne. (R..I.A.S.E.C.) Réaliste, Intellectuel, Artistique, Social, Entrepreneurial, Conventionnel, ainsi que la motivation et la volonté qui sont en relation avec les attitudes liées aux satisfactions de la vie courante, mais aussi de la vie professionnelle.
7 – La langue française et l’intelligence.
La crise de notre temps est passée du champ culturel et moral à celui de la psychologie dans sa signification étymologique qui est celle de «la science de l’âme» qui n’est que le principe de la vie, du mouvement et la pensée de l’homme, mais aussi le siège de son activité psychique et de ses états de conscience dont les dispositions intellectuelles, morales, affectives forment son individualité, son moi profond, esprit, intellect et sa conscience. Si la morale établit des lois du comportement humain, la psychologie enquête sur la vie cognitive, affective et conative de l’homme. L’homme est composé d’une âme et d’un corps dont l’âme est le principe vital qui possède deux facultés primaires réparties principalement dans deux sphères: l’intelligence (sphère cognitive) et la volonté (sphère affective).
En tant qu’être corporel, l’homme est également doté de sens internes et externes qui participent aux processus des trois sphères. Lorsque les facultés primaires et secondaires de l’homme sont ordonnées, ses comportements se développent de manière harmonieuse. Lorsqu’en revanche se développent des passions déréglées souvent par inintelligence dans la sphère cognitive, ou en déséquilibre dans la sphère affective pouvant aller jusqu’à l’hôpital psychiatrique, l’homme risque l’effondrement psychologique lorsqu’il perd de vue la seule et unique finalité de sa vie, qui est pour le chrétien sa sanctification et la gloire de Dieu.
Il serait possible d’objecter que de nombreux individus pouvant être limités culturellement (domaine Judéo-chrétien), bien qu’ayant perdu la foi en la religion souvent à cause de comportements négatifs de certains chrétiens problématiques, mais pas forcément la foi en Dieu, semblent psychologiquement tranquilles et sans problèmes. Toutefois, cette stabilité psychologique que donne la santé, l’argent, et même des affections n’est qu’apparente. Les individus apparemment forts dans les trois sphères psychologiques (cognitive, affective,conative) mais privés de Dieu ou de croyances et de dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré (religion) sont comme des maisons construites sur le sable. Il suffit de la perte de l’un de ces faux biens sur lesquels elles repose pour déchaîner en eux une crise psychologique qui font l’objet d’une description ci-après..
Les psychologues réalisant des études relatives aux connaissances des aptitudes dans la sphère cognitive, des connaissances des comportements dans la sphère affective, des connaissances des attitudes dans la sphère conative, ne considèrent pas les trois domaines comme cloisonnés. L’allégorie schématique ci-contre donne par l’image de trois parcelles superposées, dont les surfaces peuvent varier en tailles en fonction des personnes, mais surtout par la partie commune aux trois domaines, une indication concrète et compréhensible de la connaissance d’une personne.
Il en résulte que le « comportement global », mis en évidence sur ce schéma, correspond à des interférences avec les principales dimensions des trois sphères.
Ce « comportement global » qui se rapproche de la façon d’agir ou se conduire, est souvent dénommé dans le langage courant par le « tempérament» qui ne prend en compte que la tendance dominante de la personne, ou encore d’une façon plus générale par «le caractère » qui s’attache au(x) trait(s) spécifique(s) de la personne, mais aussi très souvent par «la personnalité » qui est peut-être plus proche de la réalité parce que le mot « personnalité », qui est lié plus particulièrement aux deux sphères cognitive (raison et intellect) et affective (comportement) s’appuie sur le concept de « personne » qu’il reste important de définir et de comparer avec le mot « individu » qui serait plus lié à la sphère conative, par des attitudes qui donnent naissance à une façon de définir une position en s’appuyant sur des opinions.
8 – Les concepts d‘intelligence : le QI et le Pi. ( prépondérance)
Le concept du «privilège de la peau blanche» à pris naissance aux USA en 1975 avec le livre de T.W. Allen «L’Invention de la race blanche», dans lequel il explique que les planteurs blancs ont inventé ce privilège afin de diviser les travailleurs, pour que les Européens se sentent prédominants par rapport aux esclaves noirs. Cette « suprématie des blancs» serait l’expression de ce racisme fondateur qui structurerait toujours les sociétés occidentales, par l’histoire de l’esclavage en Amérique et de la colonisation en Europe.
Avec du recul, on constate que ce schéma s’appuie sur la dichotomie «dominants / dominés» de l’idéologie marxiste. Les blancs ont remplacé ces deux catégories par «bourgeois / prolétaires». Ce cheminement intellectuel passe par la théorie structuraliste (1960) des ‘poststructuralistes’ de l’École de Francfort avec la «French Theory»: Jacques Derrida (philosophe de la déconstruction) , Michel Foucault (1926-1984) (philosophe de la pensée) , Pierre Bourdieu (1930-2002) (sociologue), jusqu’aux campus américains et leurs questions raciales.
Le résultat est la théorie critique de la race avec pour grille de lecture l’élément central du mouvement «woke», dont l’Idée générale et abstraite est le «suprémacisme blanc» . Doctrinalement, on est passé de la lutte des classes à la lutte des races. Ce qui ne change rien puisse que les gauchistes qui sont impliqués ont délaissé depuis longtemps les travailleurs blancs.
Si ces évaluations favorisaient insidieusement certaines ethnies et plus particulièrement l’ethnie «blanche», celle-ci est pourtant descendante de la civilisation gréco-latine, qui tend à élever l’homme intellectuellement (caractéristique d’une société dite évoluée), et d’autre part elle est de culture judéo-chrétienne, selon laquelle l’homme s’élève moralement par la somme de connaissances acquises.
Comme il a été précisé dans les pages précédentes, bien que l’on sache que le QI mondial est de 85 et que les scores les plus bas: sont ceux de l’Afrique subsaharienne (entre 60 et 70), ces peuples au faible QI sont pourtant parfaitement adaptés à leur environnement désertique dans lequel ils ont survécu jusqu’à aujourd’hui pendant des milliers d’années, sans besoin de la technologie occidentale donc de son QI. Il n’est pas nécessaire de disserter sur les qualités et les défauts du suprémacisme et de la race blanche mais de savoir pourquoi le suprémacisme ne parvient pas à s’implanter malgré la supériorité qui serait celle des blancs.
Pour répondre à cette question il serait bon de définir un terme comme celui de « prépondérance » ou celui de « primauté » qui ne laisse pas apparaître l’esprit de supériorité ; mieux encore, il s’agirait peut être de définir par une formule telle que « un nationalisme blanc » qui ne soit ni méprisant, ni insultant pour les autres couleurs. Comme le précisait Lucien Cerise dans son livre « Le suprémaciste blanc », l’urgence de notre temps n’est pas de déterminer qui possède le plus haut QI mais de s’entre-aider pour survivre .
Aujourd’hui, le langage et la culture sont d’emblée suspects, accusés d’être les instruments de pouvoir des «classes dominantes», d’où le rejet de l’idée de «norme» ou «d’idéal». Ensuite il est mis en avant que les individus qui sont en dehors de cet idéal en subissent des souffrances en tant que personnes marginalisées. Mais, de plus, il ne faut pas oublier d’utiliser les réseaux d’information pour survaloriser ces contenus viraux et donc l’émotion avec son corollaire inséparable «l’indignation».
Certes, les « Blancs » sont menacés de disparition à moyen terme par la globalisation des échanges et des techniques, mais ils ne sont pas les seuls .Les nationalistes autochtones de tous horizons devraient s‘allier pour revendiquer leurs droits et lutter ensemble contre leurs ennemis communs.
Donc cet immense tâche que les nationalistes blancs et les nationalistes noirs ont à réaliser déterminera si l’espèce survivra ou non à la biopolitique mondialiste et à la Grande réinitialisation, c’est-à-dire au Grand remplacement par l’’intelligence artificielle, la robotisation et les chimères génétiques (homme/animal) :
9 – Les mots et la sexologie
L’illettrisme actuel achèvera-t-il la décomposition de la langue française avec les discussions du sexe des mots ?
La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand. D’où qu’en France, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins. Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent.
Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle. Confondre les deux relève d’une incompétence liée souvent à une inintelligence qui confond le manque de bon sens dans la perception entre deux choses différentes, c’est à dire de discernement, par exemple un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme. Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme. L’usage est le maître suprême, mais aussi le manque de distinction entre deux choses inégalitaires c‘est à dire la discrimination, par exemple le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ? Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.
Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille. Le sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie.
Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme. Tous ces termes sont sémantiquement neutres. Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord. Certains substantifs se féminisent tout naturellement: une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse. Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme.
Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques. L’État n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à toute une jeunesse. .
Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants.
La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique. Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.
Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique : faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes*
10 – Les écrans et le piratage cérébral.
La très sérieuse émission de la chaîne américaine CBS a publié le 9/12/2018 les premiers résultats d’une enquête scientifique menée à grande échelle, qui pointe du doigt l’impact des smartphones et autres tablettes sur le développement du cerveau des plus jeunes.
Les journalistes de CBS confient avoir commencé à s’intéresser à la question de l’impact neurologique des écrans connectés sur les plus jeunes après avoir rencontré Tristan Harris, en 2017. Cet ancien directeur de Google leur expliqua sans sourciller que les applications pour Smartphones étaient conçues par ses ingénieurs pour «capter l’attention des utilisateurs», et de «créer une habitude», donc une forme de dépendance. Les programmeurs appellent même cela du «piratage cérébral», sans s’en inquiéter.
Pour mesurer l’impact des instruments connectés sur les chères têtes blondes, il faut avoir à l’esprit qu’aux États-Unis, les enfants passent en moyenne 4 heures et demie par jour à regarder leur téléphone. D’autant que les tout-petits eux-mêmes se voient offrir de plus en plus tôt des Smartphones et des tablettes.
Dans les deux reportages, le pédiatre Dimitri Chrisakis – directeur du Centre de protection de l’enfance de Seattle et professeur à la Faculté de médecine de Washington – explique que les tout-petits utilisent de plus en plus d’appareils mobiles pour se calmer eux-mêmes, plutôt que d’apprendre à le faire avec l’aide de leurs parents.
Le scientifique avertit que la technologie se substitue de plus en plus à la relation avec les parents. L’étude sur le développement cognitif du cerveau des adolescents a débuté en 2016. Elle concerne 11 874 enfants âgés entre 9 et 10 ans régulièrement soumis à une batterie d’examens neurologiques. Le docteur Gaya Dowling, responsables de l’enquête, explique que le projet avait pour objet « d’évaluer les effets neurologiques de l’alcool, de la drogue, et des blessures sportives sur les jeunes ». Bien vite, les scientifiques ont voulu prendre en compte le temps passé devant un écran connecté : «ces appareils sont si addictifs que nous formulions entre nous l’hypothèse d’un impact non négligeable sur le cerveau et le développement social ». Les premiers résultats sont sans appel et ont mis en évidence auprès de 4500 jeunes « gros consommateurs d’écrans » qu’ils présentaient des « différences notables dans le développement physique de leur cerveau ».
Plus précisément, le cortex – l’écorce cérébrale qui traite les informations envoyées au cerveau par les cinq sens – s’est aminci de façon prématurée «Ce qui doit arriver beaucoup plus tard, s’est produit ici très tôt ». Cet amincissement du cortex s’observe normalement auprès des personnes âgées, il va de pair avec une diminution des neurones, et donc des fonctions cognitives. Il se retrouve, dans la maladie d’Alzheimer.
Qu’on n’objecte pas que ces résultats seraient l’effet du hasard : « quand vous avez 12 000 enfants sous la main, vous pouvez contrôler beaucoup de choses », précise la scientifique qui poursuit : « pour déterminer si c’est vraiment le temps passé devant un écran qui est la cause d’un impact neurologique, vous pouvez examiner les enfants qui passent beaucoup de temps sur des écrans, par opposition à ceux qui ne le font pas ; les enfants qui passent beaucoup de temps à l’écran et qui pratiquent un sport, par opposition aux enfants qui passent beaucoup de temps à l’écran, et qui n’en pratiquent pas ».
Les informations fournies par l’étude ont également mis en lumière « que les enfants qui passent deux heures par jour ou plus sur des écrans, obtiennent un score inférieur aux tests de mémoire et de langue que les autres ». C’est une “intelligence en péril de mort ».
11- L’efficience intellectuelle et l’école
Lorsque l’empereur Napoléon entreprit de reconstituer autoritairement le réseau scolaire après la destruction de la révolution française, il prit pour modèle en ce qui concerne l’enseignement primaire, l’école telle que pratiquées par les Frères des Ecoles chrétiennes ; pour l’enseignement secondaire, l’école telle que pratiquée par les Jésuites.
Le contraire de la réalité. Comme il ne s’intéressait guère à l’enseignement primaire, il laissa à celui-ci une assez grande liberté pédagogique et ses successeurs firent plus ou moins de même. En revanche l’enseignement secondaire fut méthodiquement organisé, encadré corseté, et les régimes politiques qui succèderont à l’Empire ne changèrent guère la donne.
Donc « l’école de la République » est depuis sa création une école de type jésuite. Il s’agit d’une école dont le principe d’instruction est puissamment abstrait, parce qu’elle ne connaît que l’écrit agrémenté d’un oral soigneusement contrôlé et limité ;
– d’un enseignement par un système de devoirs et de leçons que propose et que juge seul et souverainement le professeur ;
– une méthode fondée sur d’abondantes lectures complétées par un recours massif au « par cœur » ;
d’un apprentissage qui suppose une forte capacité de compréhension des concepts universels ;
– de l’exigence d’un art de la synthèse et de l’exposition oratoire ;
– de l’imitation constante des modèles antiques.
Différents supports et modes opératoires de l’’intelligence (sphère cognitive). Cette description ci-dessous pourrait être considérée comme « élitiste », ce qui est faux puisque cela supposerait que seule la forme d’intelligence soit utilisée. Or, il existe bien une seule forme d’intelligence mais elle utilise des supports de raisonnement différents auxquels s’ajoutent des modes opératoires eux aussi différents. Chacune ayant ses avantages et ses qualités.
Les trois supports de raisonnement utilisés par l’intelligence. En s’appuyant sur les principales théories de l’intelligence et sur les besoins pratiques, il a paru utile de distinguer trois supports de raisonnement : Le support concret ou pratique, le support abstrait, le support verbal.
Les trois modes opératoires de raisonnement. Les trois activités opératoires peuvent être considérées ensemble comme évaluant une fonction jugée centrale dans l’efficacité de l’intelligence, elles peuvent être comparées entre elles notamment dans le but de l’acquis opératoire afin de découvrir d’éventuelles possibilités en termes d’efficiences : le raisonnement déductif, le raisonnement inductif, le raisonnement analogique.
Face à une voiture en panne, l’homme habille de ses mains (intelligence pratique) se trouve considérablement plus intelligent, plus malin que l’intellectuel (intelligence abstraite) capable de disserté, mais impuissant à trouver la panne.
En vérité, l’école de type jésuite correspond aux capacités et aux goûts d’à peu près 15 % à 20 % de la population (courbe de Gauss ci-dessous : classes 5 et 6 à droite) pour ceux là, elle est excellente. Mais elle ne et convient pas, ou très mal, aux autres qui auront besoin de plus de à réalité concrète ou pratique, de plus d’activités manuelles, de plus d’autonomie, de plus de créativité, de plus de beauté, de plus de temps, etc. pour avancer et atteindre le niveau d’excellence qui leur correspond,(sphère conative) et dont la société à besoin..
15 % à 20 % de la population : c’était le nombre de ceux qui , avant la Seconde Guerre mondiale suivaient de telles études. Mais après la guerre, on voulut ‘démocratiser’, étendant à tous les petits Français un système conçu initialement pour une parti d’entre eux. L’idée n’était pas forcément mauvaise, dans un monde où les emplois se modifient rapidement, où chaque homme va changer de travail plusieurs fois dans sa vie. Mais l’uniformatisation, la caporalisation de l’éducation était la plus mauvaise des solutions, et ce fut celle qui fut choisie.
Il fallait, au contraire, multiplier les écoles différentes, les pédagogies diverses, tout en créant le maximum de passerelles entre les filières. De sortes qu’un enfant qui se sera épanoui à un âge de sa vie dans une certaine forme d’enseignement (par exemple technique) puisse rejoindre quand il sera prêt, une autre forme (par exemple, générale). Une telle variété de parcours ouverts à tous, c’est le choix qu’on fait les helvétiques et les allemands, entre autres, et, que l’on sache, cela leur a plutôt bien réussi sur le plan culturel et économique.
Des outils de base. Le pire étant que l’école primaire, qui gardait un aspect concret apte à la rendre particulièrement universelle, a été finalement contaminée par l’école secondaire « jésuite », par effet de rétroaction.
L’orthographe, la grammaire, la rédaction, le calcul, la géographie des surfaces et des volumes, la géographie concrète, l’histoire nationale, les sciences naturelles du milieu local, les leçons de chose : l’enfant recevait à l’école primaire les outils de base dont il pourrait se servir toute sa vie.
On veut désormais l’initier à la géométrie comparée, à l’histoire thématique, à la biologie moléculaire et à la théorie des ensembles. Le plus caricaturales aura été la tentative d’introduire en grammaire le « prédicat » à la place des notions concrètes que sont « l’adjectif » et « le complément d’objet direct ». Toute personne qui possède un peu de culture philosophique sait que le « prédicat » est un des concepts majeurs de la logique médiévale, tiré d’Aristote. On se demande franchement ce qu’un jeune enfant peut faire d’une notion qui occupait les plus subtiles pensées de saint Albert le Grand et de saint Thomas d’Aquin.1
12 – Les verbes, leurs conjugaisons et le participe passé
AujOurd’hui, la rapidité des échanges et la réduction des messages ainsi que la dimension virtuelle rendent cette temporalité approximative et se substitue à la précision des temps de langue française, de même que l’imparfait et le passé composé écrasent les autres nuances temporelles, c’est par ces phénomènes qu’internet tend à imiter l’anglais dans la langue française.
« L’INDICATIF »
« le présent » qui exprime une action contemporaine de l’énoncé.
« l’imparfait » est principalement utilisé pour exprimer une action passée pouvant durer, être habituelle ou répétée. Il peut avoir trait au déroulement d’une action et être également employé pour faire état de descriptions.
« le futur » qui place l’action dans un contexte à venir.
« le passé simple » servant à exprimer un temps révolu, c’est-à-dire un fait accompli sans lien avec le présent. Le « passé simple » permet de fournir, même dans un récit au « présent » avec aussi un « imparfait de l’indicatif», qui est souvent utilisé pour exprimer une réplétion ou une habitude à l’intérieur du passé : « Il partit. Il voyagea. Il revint. » Tel est le temps par excellence du récit, qui n’a rien de commun avec le « passé composé » : « il est parti, il a voyagé, il est revenu ». Il s’agit donc d’une pensée de la temporalité par une communauté de représentations, élaborée pendant mille ans, c’est-à-dire d’une vision anthropologique particulière, et par extension, d’une question de civilisation.
«le passé composé», qui se forme avec un verbe auxiliaire et qui exprime un fait accompli dans un passé récent, ou devant bientôt s’accomplir.
«le plus-que-parfait» qui exprime une action passée et accomplie antérieurement à une autre action également passée, constitué de l’auxiliaire avoir ou être à l’imparfait suivi d’un participe passé,
«le futur antérieur» formé avec un axillaire et qui marque l’antériorité d’une action par une autre action située dans le futur, à « l’indicatif » et au « subjonctif ».
« le passé antérieur» ; À leur différence, la temporalité des langues romanes, et notamment celle de la langue française, s’attache à situer le sujet parlant dans des situations temporelles de haute précision, comme le « futur antérieur » ou le « plus-que-parfait », qui permettent des nuances, des fictions, des analyses, d’une subtilité précieuse.
« Le SUBJONCTIF » ; A l’heure d’Internet et des intelligences artificielles, le monde numérique confond par principe le fait et l’hypothèse, c’est-à-dire ne distingue plus entre le fait et l’hypothèse, entre l’indicatif et le subjonctif.
« Le PARTICIPE PASSE ». La mode n’est plus, aujourd’hui, de faire l’accord du « participe passé » avec l’auxiliaire « avoir »,comme le précise l’exemple suivant: les vacances que j’ai pris » ou encore « les articles que vous aimé cette derrière semaine ». Cette règle, pour les féministes serait un obstacle à l’apprentissage du français . Cette règle servirait à distinguer ceux qui la maîtrisent en creusant des inégalités entre les forts en thème et les ignorants. Une maman déplorant l’absence de mixité scolaire écrivait à son époux : « Le directeur m’a rassuré » sans même avoir l’idée d’ajouter « anxieux que j’étais » ? pour écrire en langue française. Penser que cette règle est anecdotique est une erreur. Une idée progressiste, entend simplifier la langue française et déconstruire une grammaire héritée du latin et du grec, justifiant soit disant, l’esclavage et le colonialisme, originaire de tous les maux .
La règle du participe passé a pour elle l’ancienneté, l’héritage italien qui rend sensible à l’oreille la différence entre le masculin et le féminin, et la logique qui enseigne à écrire par exemple « l’erreur sur j’ai laissé passer » mais « la femme que j’ai laissée toute seule ».
En 2022 l’effondrement de l’Éducation nationale continue. La crise actuelle ; violence endémique, analphabétisme galopant, inculture crasse,, rupture de la transmission, wokisme rampant, nivellement par le bas, et l‘idéologie de l’égalitarisme a conduit l’enseignement au bord du gouffre
Notre pays a besoin d’ingénieurs des grandes écoles, Central Polytechnique, les Mines et les autres, pour relever tous ses défis.actuels. Si la France ne trouve pas de solutions adéquates aujourd’hui d’autres pays les trouverons ce qui la rendra collectivement dépendante et appauvrie. Les réflexions et les commentaires sur le « marché du monde » sont certes intéressants, mais ils ne doivent pas empêcher d’agir en trouvant des solutions graduelle, partielles et appropriées .
N°4 — Une étude sur le QI moyen des départements français
Une étude récente publiée dans la revue scientifique à comité de lecture Intelligence est dédiée à l’analyse du QI moyen des différences régionales dans 22 pays, dont la France. L’occasion de se replonger dans des données récoltées auprès de conscrits dans les années 50 et qui donnent, forcément imparfaitement, une idée du QI moyen de chaque département français aujourd’hui.
Une étude globale sur les régions de 22 pays
L’introduction de l’étude rappelle la pertinence de l’étude des différences intellectuelles entre individus et groupes humain.
« Il a été prouvé dans de nombreuses études que l’intelligence individuelle est positivement corrélée à une large gamme de phénomènes économiques, sociaux et démographiques. Cela inclut les résultats scolaires, les réalisations intellectuelles, le revenu, le statut économique et social, la santé et même la longévité. Inversement, l’intelligence est négativement corrélée à des variables comme la mortalité infantile et la criminalité. Cette relation a également été prouvée au niveau des groupes, incluant les quartiers d’une ville, les villes au sein d’un pays, les nations elles-mêmes et enfin les régions au sein d’un même pays. »
Cette étude de Richard Lynn, John Fuerst et Emil Kirkegaard (qui nous avait donné un entretien il y a un an sur l’intelligence humaine) vise justement à mener une étude quantitative pour montrer que les différences intellectuelles entre les régions sont bien reliées à ces divers facteurs énumérés ci-dessus.
Et la corrélation est bien confirmée. En faisant la moyenne de tous les résultats région par région puis pays par pays, les corrélations sont les suivantes :
– Entre intelligence et revenus : 0.56
– Réussite scolaire : 0.59
– Santé : 0.49
– Catégorie socio-économique : 0.55
Enfin, la criminalité est bien négativement corrélée à l’intelligence (- 0.20).
Au sein des nations, il existe donc bien des différences régionales intellectuelles moyennes.
En France, la région parisienne attirait les talents
Les données sur la France datent de 1958 et ont été récoltées auprès de conscrits masculins de l’armée française. Elles ont été réutilisées par Richard Lynn une première fois en 1980 avant de servir à cette étude quantitative.Les enseignements de cette étude sont donc avant tout mathématiques (calcul de corrélations) et historiques (une image de la France de 1958).
« Les QI moyens les plus élevés ont été obtenus dans la région parisienne et les plus bas en Corse. Ces QI départementaux sont positivement corrélés avec les revenus moyens (0.61), avec la réussite intellectuelle indexée sur le nombre de membres à l’Institut de France (0.26) […] et avec la migration nette entre 1801 et 1954 (0.56). » Sur ce dernier point, les chercheurs proposent une hypothèse : « La migration en provenance de départements pauvres à bas QI moyen et à destination de département riches à plus haut QI moyen a été sélective et a ainsi augmenté le QI moyen dans la région parisienne. »
Les QI moyens de tous les départements
Les données sur la France sont anciennes. Évidemment, les données sont forcément datées mais ce sont les seules et, globalement, elles permettent de donner une bonne image de la réalité. Il est cependant nécessaire de garder en tête deux éléments importants :
Premièrement, la baisse récente du QI moyen français et les vagues d’immigration extra-européenne ont pu avoir un impact significatif sur certaines zones du territoire.
Ensuite, plus important encore, certaines régions encore enclavées en 1958 (comme certaines parties de la Bretagne ou de la Corse) ont certainement vu le QI moyen local augmenter significativement grâce aux progrès de la santé, de l’éducation et de la nutrition.
Globalement, il est très probable que, sous l’influence des déplacements de population et des éléments cités précédemment, les différences de QI moyen entre les départements se soient lissées. Les départements aux QI moyens les plus bas en 1958 ont certainement vécu une hausse significative de ceux-ci. A contrario, il est quasiment certain également que le département de la Seine-Saint-Denis possède un QI moyen désormais largement inférieur à 127.
Le QI moyen était présenté dans cette étude avec une moyenne à 10.5. Tous les résultats qui suivront seront calculés à partir de ce résultat pour arriver au QI moyen actuel français de 97, plus conforme aux mesures modernes de comparaison des QI moyens entre nations et régions. Le QI de 100 est, par convention dans ce genre d’études comparatives, celui d’un échantillon de la nation britannique. Pour effectuer ce calcul de 10.5 à 97, chaque score de base a été multiplié par 10 puis divisé par 1,08.
Pour les départements créés après 1958 à partir de plusieurs départements, une estimation basée sur la moyenne de ces anciens départements a été réalisée.
Ain : 94 – Aisne : 92 – Allier : 90 – Alpes Haute Provence : 94 – Alpes Maritime : 108 –Ardèche : 78 – Ardennes : 104 – Ariège : 93 – Aube : 97 – Aude : 98 – Aveyron : 77 –Bas-Rhin : 114 – Bouches du Rhône 105 –Calvados : 93 – Cantal : 67 –Charente : 93 – Charente Maritime : 94 – Cher : 105 –Corrèze : 96 –Corse du Sud : 57 – Cote d’Or : 102 – Cotes d’Armor : 88 – Creuse : 90 –Deux-Sèvres : 96 – Dordogne : 91 – Doubs : 110 – Drôme : 93 –Essonne : 121 – Eure : 89 – Eure et Loir : 89 –Finistère : 107 – Gard : 100 – Gers : 84 – Gironde : 101 –Haute Corse : 57 – Haute Garonne 101 – Haut Loire : 81 – Haute Marne : 94 –Haute Alpes : 95 –Haute Saône : 99 – Haute Savoie : 95 — Hautes Pyrénées : 97 – Haute Vienne : 98 –Haut Rhin : 95 –Hauts de Seine : 127 – Hérault : 107 –Ille et Vilaine : 89 – Indre : 94 – Indre et Loire : 96 – Isère ; 94 –Jura : 111 – Landes : 86 – Loire : 97 – Loire Atlantique : 106 – Loiret : 106 – Loir et Cher : 90 –Lot : 94 –Lot et Garonne : 91 – Lozère : 92 – Maine / Loire : 99 – Manche : 85 – Marne : 101 – Mayenne : 89 – Meurthe / Mozelle : 106 Meuse : 101 – Morbihan : 82 – Moselle : 96 – Nièvre : 95 – Nord : 106 – Oise : 94 – Orne : 90 –Paris : 133 – Pas de Calais : 94 – Puy de Dôme : 93 – Pyrénées Atlantiques : 85 –Pyrénées Orientale : 100 – Rhône : 112 –Saône et Loire : 106 – Sarthe : 92 – Savoie : 94 – Seine et Marne : 106 – Seine Maritime : 96 –Seine Saint Denis : 127 – Somme : 92 –Tarn : 90 – Tarn et Garonne ; 93 –ire de Belfort : 114 –Val de Marne : 127 – Val d’Oise : 121 – Var : 103 – Vaucluse : 95 – Vendée : 93 –Vienne : 90 – Vosges : 100 – Yonne : 99 –Yvelines : 121 –
C’est sans doute l’un des débats scientifiques les plus brûlants depuis des décennies. La question de l’existence de populations humaines spécifiques et distinctes génétiquement des autres ainsi que du lien entre génétique et intelligence moyenne de ces populations.
Les progrès récents – et spectaculaires – de la génétique convergent tous vers une réalité déplaisante pour tous les idéologues égalitaristes : des groupes humains distincts les uns des autres existent et de nombreuses capacités, différentes en moyenne selon ces groupes, sont liées à la génétique.
Dans une tribune récente dans les colonnes du Monde, le docteur Laurent Alexandre reprend la tribune de David Reich dans le New York Times. Et assène quelques vérités qui risquent de heurter les plus sensibles.
David Reich est un généticien respecté, récemment autour d’un ouvrage remarqué : Who We Are and How We Got Here. Il est professeur à Harvard et est juif. Il ne s’agit pas là d’un scientifique que l’on peut soupçonner de la moindre sympathie envers des thèses racialistes.
Reste que, le 23 mars dernier, il a rédigé une tribune pour le New York Times qui risque de raviver un débat très violent. Dans ce billet autour de la notion de race, il rappelle que depuis les années 70, le consensus scientifique estimait que la notion de race n’était pas pertinent génétiquement.
Mais, coup de tonnerre pour les lecteurs du New York Times, le professeur de l’école de médecine d’Harvard explique que tout a changé : « J’ai une grande sympathie pour la préoccupation que les découvertes génétiques pourraient être détournées afin de justifier le racisme. Mais, en tant que généticien, je sais aussi qu’il n’est tout simplement plus possible aujourd’hui d’ignorer l’existence de différences génétiques moyennes entre les « races » . Des avancées extraordinaires dans les technologies de séquençage d’ADN ont été réalisées durant les 20 dernières années. […] Avec l’aide de ces outils, nous apprenons que, bien que la race puisse-t-être une construction sociale, les différences d’ancestralité génétique – qui sont corrélées à beaucoup des constructions raciales d’aujourd’hui – sont réelles. »
Des différences génétiques intellectuelles entre les populations ?
Et le généticien d’enfoncer le clou : « Les récentes études génétiques ont démontré qu’il existait des différences entre les populations, non seulement dans des traits simples comme la couleur de la peau mais aussi dans des traits plus complexes comme les mensurations et la vulnérabilité aux maladies. […] Je crains que les personnes bien intentionnées qui nient la possibilité de différences biologiques substantielles entre les populations humaines sont en train de s’enfermer dans des positions indéfendables qui ne survivront pas à l’assaut de la science. »
Le sujet le plus tabou reste celui des différences intellectuelles constatées entre les populations humaines. Ces différences – acceptées par tous les spécialistes – sont-elles dues à l’environnement ou bien à la génétique ?
Après avoir donné plusieurs exemples d’études liant capacités cognitives et intelligence, David Reich poursuit son raisonnement :
« Puisque tous les traits influencés par la génétique sont censés différer entre les populations […], les influences génétiques sur les comportement et la cognition vont aussi différer entre les populations. »
Cette tribune de David Reich a provoqué de nombreuses réactions, jusqu’en France. Le 12 avril, Le Monde publiait une tribune de Laurent Alexandre, médecin urologue, fondateur de Doctissimo, spécialiste de l’intelligence artificielle et propriétaire d’une entreprise de séquençage ADN. Cette tribune – La génétique sur le terrain miné des « races » – reprenait celle de David Reich.
Conscient des implications des récentes découvertes scientifiques, Laurent Alexandre a choisi une solution aussi originale que risquée de répondre aux avancées scientifique : appeler à la censure de celles-ci : « Les arguments de David Reich sont intéressants mais ne peuvent conduire qu’à libérer la parole raciste : comment éviter, par exemple, que des comparaisons de QI par « race » soient utilisées par les racistes ? […] La génétique doit être prudente : elle a été instrumentalisée pour justifier les pires folies raciales comme la Shoah ou des opinions conservatrices et coloniales.
[…]
La génétique ne peut pas prendre le risque de cautionner une idéologie inégalitaire. A titre personnel, je suis farouchement opposé à l’ouverture de cette boîte de Pandore : exceptionnellement, les savants doivent faire passer la vérité scientifique après le principe philosophique fondamental de l’égalité de tous les groupes d’hommes. ». Galilée a été condamné par l’Inquisition mais cela n’a pas empêché la Terre de tourner. Face aux découvertes scientifiques, l’obscurantisme n’est sans doute pas la meilleure solution